One more song

One more song

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Il est rare que j’ajoute des titres dans la playlist d’un roman en cours d’écriture. En effet, quand j’écris, je suis déjà passé par toutes les étapes de maturation et d’inspiration qui s’appuient en partie sur des fonds musicaux.

Ceci dit… D’une part c’est la première fois que ça me prend dix ans pour accoucher d’une histoire, et d’autre part j’avais une scène très forte qui s’imposait et nécessitait des références musicales. Et dans mes recherches, voilà que je tombe sur ce classique, qui dans le contexte, est la parfaite adéquation de la « romance » entre Stéphane et Kendra.

 

Je l’aime à mourir, de Francis Cabrel, album Les chemins de traverse.

Parolier : Francis Cabrel

 

Moi je n’étais rien

Et voilà qu’aujourd’hui

Je suis le gardien

Du sommeil de ses nuits

Je l’aime à mourir

Vous pouvez détruire

Tout ce qu’il vous plaira

Elle n’a qu’à ouvrir

L’espace de ses bras

Pour tout reconstruire

Pour tout reconstruire

Je l’aime à mourir

Elle a gommé les chiffres

Des horloges du quartier

Elle a fait de ma vie

Des cocottes en papier

Des éclats de rire

Elle a bâti des ponts

Entre nous et le ciel

Et nous les traversons

À chaque fois qu’elle

Ne veut pas dormir

Ne veut pas dormir

Je l’aime à mourir

 

Elle a dû faire toutes les guerres

Pour être si forte aujourd’hui

Elle a dû faire toutes les guerres

De la vie, et l’amour aussi

Elle vit de son mieux

Son rêve d’opaline

Elle danse au milieu

Des forêts qu’elle dessine

Je l’aime à mourir

Elle porte des rubans

Qu’elle laisse s’envoler

Elle me chante souvent

Que j’ai tort d’essayer

De les retenir

De les retenir

Je l’aime à mourir

 

Pour monter dans sa grotte

Cachée sous les toits

Je dois clouer des notes

À mes sabots de bois

Je l’aime à mourir

Je dois juste m’asseoir

Je ne dois pas parler

Je ne dois rien vouloir

Je dois juste essayer

De lui appartenir

De lui appartenir

Je l’aime à mourir

 

Elle a dû faire toutes les guerres

Pour être si forte aujourd’hui

Elle a dû faire toutes les guerres

De la vie, et l’amour aussi

Moi je n’étais rien

Et voilà qu’aujourd’hui

Je suis le gardien

Du sommeil de ses nuits

Je l’aime à mourir

 

Vous pouvez détruire

Tout ce qu’il vous plaira

Elle n’aura qu’à ouvrir

L’espace de ses bras

Pour tout reconstruire

Pour tout reconstruire

Je l’aime à mourir


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